La santé mentale de nos jeunes, on en parle ?
La pandémie inédite que nous affrontons depuis presque un an a bouleversé nos vies. Pour les élèves, le quotidien alterne entre confinement et fermeture d’établissements, diminution drastique des interactions sociales et augmentation des échanges virtuels. Les interdictions de sport en intérieur n’ont rien arrangé, bien au contraire.
Dire que la jeunesse est en souffrance est un doux euphémisme !
Aujourd’hui, tous les indicateurs sont au rouge :
- Mal être
- Démotivation
- Dépressions en chaîne
- Abandon des études
- Déscolarisation totale
- Misère sociale pour les étudiants privés de leur job.
- Augmentation du nombre de tentatives de suicide y compris chez les 10 -18 ans.
La FCPE Paris a, dès la rentrée scolaire, alerté sur ces dangers qui menaçaient. Aujourd’hui ils sont une réalité.
Quelle réponse a été apportée ? A notre connaissance aucune.
Le numéro vert gratuit qui devait être ouvert pour les jeunes en souffrance n’est toujours pas opérationnel.
La FCPE Paris réclame :
- L’effectivité d’un numéro vert d’aide psychologique pour les jeunes et leurs familles ;
- Une aide substantielle et un soutien accordé à tous les jeunes qui en feraient la demande justifiée ;
- Une plateforme regroupant toutes les aides pour les familles en difficulté avec leurs enfants adolescents ;
- Le maintien des activités sportives afin de limiter les impacts de la crise sanitaire sur la santé physique et mentale des jeunes ;
- L’embauche massive de psychologues, infirmiers, médecins, AESH et AED, indispensables pour détecter les cas les plus graves de détresse psychologique ;
- L’amélioration de la mise en œuvre de la continuité pédagogique pour une parfaite égalité de tous les élèves ;
- Un relais effectif dans les services adaptés (CMP, maisons des adolescents, etc.) à hauteur des besoins ;
- La mise en place d’un réseau de surveillance de la santé mentale des élèves sur le long terme.