Pour la fin des lycées de niveau à Paris
Nous parents parisiens dénonçons la ségrégation scolaire pour nos enfants entrant au lycée (général et technologique). En classe de Troisième, la pression pour intégrer le « bon lycée » devient insupportable.
Elle perdure en Seconde pour les élèves des lycées sélectifs, afin de rester dans leur établissement.
Le service public d’éducation a pour mission :
- de contribuer à l’égalité des chances,
- de favoriser également la mixité sociale et scolaire,
- enfin, de proposer une égalité de traitement devant l’ensemble des procédures qu’il déploie.
Ce sont des principes inscrits dans la loi et pour certains à valeur constitutionnelle.
Or l’Etat manque à son devoir dans le cas des lycéens parisiens. A Paris, l’algorithme Affelnet se base sur les notes des élèves. Sont adjoints des critères de mixité sociale (bonification pour les boursiers) et une proximité géographique (sectorisation par district) mais ces deux éléments ne suffisent pas à créer un système égalitaire.
Pire, il entrave les objectifs de mixité scolaire qui sont pourtant ses principes directeurs.
En effet, l’affectation des lycées, en se basant sur les notes, crée un système inique et renforce un choix qui semble binaire aux yeux des parents : le lycée d’élite ou le lycée dit de « seconde zone ».
Nos regards de parents ne sont plus alors que rivés sur des classements aux critères biaisés (IVAL) par le système d’affectation pour faire le meilleur choix pour nos enfants.
Nous voulons une école démocratique qui donne ses chances à tous. Pour cela, nous demandons la fin des lycées de niveau. Nous proposons que chaque lycée parisien soit obligé d’accepter la même proportion de très bons élèves, de bons élèves et d’élèves à soutenir.
La FCPE Paris exige une école démocratique qui donne ses chances à tous. Pour cela, nous demandons la fin des lycées de niveau. Nous proposons que chaque lycée parisien soit obligé d’accepter la même proportion de très bons élèves, de bons élèves et d’élèves à soutenir.