Pour la mixité sociale et scolaire également dans le privé
Le manque de mixité scolaire et sociale à Paris (ville la plus ségrégée de France en matière scolaire) est aggravé par la sélection des élèves effectuée par les établissements privés. Cela a pour conséquences :
- Dans les établissements privés : une non mixité sociale, scolaire, voire genrée (parfois des lycées privés sont non mixtes)
- Dans les établissements publics : une mixité moindre liée à l’évitement du public au profit du privé.
Le privé « sous contrat » est actuellement financé par le public, les enseignants étant rémunérés par l’Education Nationale, avec des dotations des collectivités locales. Aussi, on pourrait considérer ce privé comme du « quasi public » qui à ce titre doit avoir une mission de service public : c’est –à-dire ne pas sélectionner ses élèves. Aujourd’hui nos impôts payent la sélection scolaire, sociale. Et il faut mettre un terme à ce système.
Le service public implique la valorisation de la mixité scolaire et sociale. Or, il n’en est rien puisque le système privé valorise l’entre soi à l’opposé des valeurs de tolérance, d’ouverture, de vivre ensemble scolaire.
La FCPE Paris exige :
- Que le « secteur privé » remplisse pleinement sa mission de service public, à savoir mixité sociale et scolaire.
- Que le Ministère de l’Education comme les différentes collectivités locales mettent en place les procédures, incitations et garde-fous nécessaires pour garantir cet objectif de l’Ecole de la République.