Pour le maintien de la semaine de 4,5 jours en primaire au-delà des élections municipales de mars 2020
Les études de l’OCDE démontrent qu’avant la réforme des rythmes éducatifs mise en œuvre en 2013, les écoliers français avaient le nombre de jours d’école le plus petit en Europe, les journées les plus lourdes et de nombreux déficits dans les apprentissages, la France étant alors le seul pays européen à avoir mis en place une semaine de 4 jours.
Les pays où les enfants apprennent mieux et sont le moins inquiets à l’école ont des journées d’apprentissage moins longues, mais réparties sur tous les jours de la semaine (5 jours, voire 6 jours dans certains pays).
Le décret « Peillon » en janvier 2013 a permis de repenser le temps scolaire en l’articulant autour des temps où les enfants sont les plus disponibles pour apprendre, le matin. Mais tout s’est arrêté avec la publication du décret « Blanquer » en juin 2017 qui a permis aux communes qui le souhaitaient de revenir à une semaine de quatre jours. Ce retour en arrière est préjudiciable pour tous les enfants, et en particulier pour ceux issus des familles les plus défavorisées qui n’ont pas les moyens de proposer des activités éducatives, sportives ou artistiques à leurs enfants.
La Ville de Paris a opté pour la mise en place de la semaine de 4,5 jours dès la rentrée de septembre 2013 en y consacrant un budget important avec les personnels nécessaires.
En vue des prochaines élections municipales de mars 2020, la FCPE Paris exige :
- Que soit maintenue en primaire (maternelle et élémentaire) la semaine de 4,5 jours de travail pour les enfants
- Que soient poursuivis les efforts de la Ville de Paris, en lien avec l’Académie de Paris et les familles, pour améliorer l’articulation des temps scolaire et périscolaire et l’offre éducative dans sa globalité.