Questionnaire sur le papillomavirus humain auprès de parents de collégien.ne.s
Si la période sanitaire actuelle a attiré l’attention des parents et des professionnels de santé sur la santé mentale et psychique des enfants et des adolescents, la question de leur santé physique demeure importante.
La FCPE Paris a été approchée par une chercheure à l’Institut Pasteur et à l’Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique, au sujet du projet de recherche qu’elle mène sur l’acceptabilité du vaccin anti-Papillomavirus Humain (HPV).
Cette enquête s’adresse à tous les parents d’enfants en collège (de la 6e à la 3e), peu importe l’âge ou le sexe de l’enfant.
Si la porte d’entrée est la vaccination contre l’HPV, cette enquête essaye de répondre à la question plus générale sur la manière d’informer les parents sur les vaccinations recommandées à l’adolescence (donc aussi les rappels et le rattrapage vaccinal contre le méningocoque et l’hépatite B).
Qu’est-ce que le HPV ?
Le Papillomavirus Humain (HPV) est une infection virale qui touche la plupart de la population au moins une fois au cours de la vie. Il existe de nombreux types d’HPV, dont certains sont à l’origine des verrues plantaires et d’autres de cancers. Les types d’HPV contre lesquels on vaccine (type 16 et 18) causent notamment des cancers, dont le cancer du col de l’utérus et le cancer des parties intimes (anus, vulve, pénis). Ces types de virus sont transmis par le contact proche entre un corps infecté et un corps non infecté, dont les contacts intimes.
Quelles sont les conséquences sur le moyen et long terme de l’infection ?
Le HPV peut installer une infection de longue durée à l’endroit de la contamination. Cette infection est en soi sans symptômes, mais elle peut évoluer avec le temps vers différents stades de cancer. Pour les femmes, les stades précoces peuvent être détectés par le frottis gynécologique, mais nécessitent alors un traitement qui peut être une cause d’infertilité ou causer des complications lors de grossesses futures.
Pour les femmes chez lesquelles l’infection HPV cause un cancer du col d’utérus – typiquement à partir de l’âge de 40 ans – des traitements existent, mais seulement 60% des femmes survivent au-delà de 5 ans.
Qui doit être vacciné ? Pourquoi les recommandations vaccinales ont-elles changé récemment ?
La vaccination est recommandée pour les enfants de 11 à 14 ans. Cette tranche d’âge est optimale parce que le vaccin y induit le maximum d’anticorps : seulement 2 doses sont nécessaires, contre 3 doses à partir de 15 ans. On peut accéder à la vaccination gratuitement jusqu’à l’âge de 19 ans, mais il est important de vacciner les enfants avant le début de toute forme de contact intime, car le vaccin ne soigne pas les infections, il les évite.
La vaccination est recommandée pour les filles mais aussi pour les garçons : ils peuvent ainsi être protégés contre les cancers masculins et les verrues ano-génitales. Comme le vaccin est très efficace contre l’infection, la vaccination d’un garçon empêche aussi qu’il devienne transmetteur du virus HPV. La vaccination des garçons est sûre et contribue à la protection des futures femmes et mères contre le cancer du col d’utérus.
Y-a-t-il des risques liés à la vaccination?
Comme pour tout vaccin, des réactions mineures et passagères (par exemple allergiques) sont possibles. Les vaccins contre le HPV sont utilisés à large échelle depuis 15 ans sur tous les continents du monde.
Les soupçons de risque apparus au fil du temps ont été investigués par des nombreuses études et aucun effet indésirable suspecté n’a été scientifiquement confirmé.
questionnaire
Pour participer au questionnaire, veuillez cliquer ICI.
La FCPE Paris vous remercie pour le temps que vous prendrez pour répondre à ce questionnaire qui vise à mieux comprendre les opinions des parents sur la vaccination des adolescents, sans jugement et de façon anonyme.