Ecole Küss

Le groupe scolaire KÜSS, accueillant les élèves de la petite section de maternelle au CM2, est une école où il fait bon vivre et où les apprentissages se déroulent dans un climat serein et bienveillant.

Les dispositifs éducatifs y sont attractifs :

• Le nombre d’élève par classe est limité à 24.
• Les classes de Grande Section, CP et CE1 sont dédoublées pour accroitre la qualité des enseignements et permettre un enseignement qui s’adapte aux besoins de chaque élève.
• Les enseignants proposent chaque année des projets et ateliers aux élèves : projet Narramus*, parcours de sensibilisation musicale en partenariat avec le conservatoire du XIIIème, ateliers « coup de pouce » de soutien scolaire, chorale, sorties théâtre et cinéma, interventions d’associations telle que « Lire et faire lire »).
• Les activités périscolaires sont dispensées dans l’enceinte de l’école. Un centre de loisirs accueille les enfants les mercredis après midi et pendant les vacances scolaires.
• Les représentants FCPE des parents d’élèves se mobilisent également et portent des projets visant à l’amélioration de l’école auprès de la Mairie du XIIIème. Actuellement deux projets majeurs sont en cours : la piétonisation de la rue KÜSS et la rénovation des toilettes de la cour élémentaire (ce dernier a été remporté dans le budget participatif 2019).

* Méthode d’initiation pour apprendre à comprendre et à raconter une histoire.

Un peu d’histoire sur les bâtiments de l’école :

• Construit en 1934 par l’architecte Roger-Henri Expert, le Groupe Scolaire Küss est un ensemble patrimonial inscrit à l’inventaire des Monuments Historiques depuis 1997.
• Décor intérieur remarquable par ses ferronneries, ses éléments de clôture, ses sols et ses peintures à fresque des préaux.
• Entre 2018 et 2020, la ville de Paris a mené une opération de rénovation et de restructuration de l’école.

L’école est dotée de locaux rénovés, remis aux normes et équipés numériquement pour le confort de tous :

• L’école est équipée en matériels (ordinateurs , vidéoprojecteurs) et des tablettes sont mises à la disposition des enfants du niveau élémentaire.
• Les directions, enseignants et parents de l’école disposent de l’outil de communication « Espace Numérique de Travail » , mis à la disposition de quelques écoles par la Mairie de Paris, qui permet le partage d’informations, facilite les classes virtuelles, permet la création de blogs, d’agendas, de cahier numérique.
• L’école est désormais accessible aux personnes à mobilité réduite grâce à la création d’une cage d’ascenseur installée à l’extérieur.
• Une rénovation de l’électricité, du système de chauffage, de ventilation, de désamiantage et l’amélioration de l’acoustique ont été réalisées.
• Une remise en valeur des préaux, des salles de classes et des réfectoires a été réalisée.
• Du mobilier neuf complète l’équipement.

Dans une démarche environnementale, la cour maternelle est une cour végétalisée :

• Rénovée entièrement sur le modèle d’une cours Oasis, elle est composée de matériaux innovants, perméables et adaptés aux fortes chaleurs.
• Des zones de pleine terre, un jardin pédagogique, une petite rivière, des bacs à sable et une variété de végétaux permettent la mise en place de projets pédagogiques.
• Respectueuse des différents besoins des enfants, la cour offre des équipements de jeux très variés pensés pour permettre aux enfants d’évoluer dans un environnement progressif et apaisé.
• Toboggan, balançoire, pont de singe, panneaux d’escalades, cabane en bois, équipement pour jeux de ballons avec marquage au sol sont ainsi à leur disposition.

L’école Küss est l’œuvre de l’architecte Roger-Henri Expert. Diplômé de l’Ecole des Beaux-Arts de Paris, en 1912, il obtient la même année le second grand prix de Rome. Il réalise tout au long de carrière de nombreux programmes variés : villas à Arcachon (1924-30), Ecole Nationale des Arts Décoratifs à Paris (1927-28), casino et hôtel Splendid à Dax (1932), Ambassade de France à Belgrade (1933), fontaines et bassins du jardin du Trocadéro (1937)…

En 1931, Roger-Henri Expert reçoit de la ville de Paris la commande d’un groupe scolaire rue Küss qu’il va réaliser en 1932 et 33. Le programme initial comprend 3 entités : une école maternelle et une école primaire divisée en deux, séparant les filles et les garçons, disposant chacun d’une cour de récréation. Sur une parcelle rectangulaire entourée d’immeuble HBM (les habitations à bon marché correspondaient jusqu’en 1950, aux actuelles Habitations à Loyers Modérés).et d’usines, l’architecte dispose les bâtiments en suivant la géométrie du terrain. L’école des filles est installée perpendiculairement à la rue et celle des garçons en fond de parcelle. Quant à la maternelle, elle est placée au 1^er plan, parallèle à la rue, légèrement en retrait de celle-ci de manière à former un espace pour la cour.

A l’entrée, 4 niveaux de logements de fonction s’étagent en terrasses au-dessus du rez-de-chaussée et du logement du concierge, constituant un gradin adossé au grand pignon du bâtiment fille. Cette disposition, en rupture par rapport à l’alignement de la rue atténue la grande hauteur du bâtiment des classes et fait référence à l’architecture navale.

Un bâtiment entre modernité et classicisme

L’école Küss est un bâtiment moderne mais qui laisse percevoir une continuité avec les leçons et les savoir-faire classiques notamment au niveau des détails et des modénatures.

Sa structure est résolument rationnelle et rigoureuse : les planchers en béton sont portés d’une façade à l’autre par des poutres-allèges et des piles en béton dont l’espacement correspond à la partition des salles de classe. Cette structure libère entièrement la surface intérieure et permet de vitrer les façades sur une travée continue allant jusqu’à 7 mètres pour chaque classe. Ce choix constructif et structurel diffère de la traditionnelle ossature béton avec remplissage de briques des écoles contemporaines de l’école Küss. Le béton armé a été coulé sur place, ce qui a permis une rapidité d’exécution remarquable : 7 mois, un record pour l’époque. Le béton des façades est issu d’une formule originale utilisant de la mignonette de petit diamètre, un gravier lisse et arrondi de couleur beige, qui est traité et rendu apparent par un piquetage du béton.

Au rationalisme rigoureux des bâtiments s’oppose les formes douces des courbes. Omniprésentes, elles se retrouvent à différents endroits : loge du gardien, pans de verre bombés des cages d’escaliers, murs pignon des préaux, moulures des plafonds… Parfois les courbes sont constituantes de la structure béton, parfois elles sont décor, artifice de second œuvre témoignant d’un classicisme épuré.

Une cour d’école Oasis est une cour d’école qui a été rénovée pour devenir un îlot de fraîcheur : elle est plus végétale, avec des points d’eau, des matériaux naturels et moins d’asphalte. Ce projet vise en priorité à répondre à un défi climatique (les vagues de chaleur vont augmenter en fréquence, durée et intensité), l’objectif est que ces espaces restent confortables en période de vague de chaleurs et que les enfants puissent continuer à en profiter pendant la période scolaire.

Au-delà de la dimension environnementale, ces dispositifs intègrent une forte dimension pédagogique et sociale. En effet, il s’agit aussi de proposer des aménagements permettant de sortir des schémas stéréotypés : filles et garçons, petit.e.s et grand.e.s, calmes ou énergiques, chacune et chacun doit pouvoir évoluer partout dans l’espace récréatif. La prise de risque et l’action sont également des composantes essentielles du projet. Parce que nous savons que ces termes peuvent faire peur, vous trouverez un peu plus loin toutes les réponses à vos inquiétudes.
Pour chaque réaménagement, un cahier des charges minimal doit intégrer les solutions suivantes :

• remplacement des surfaces asphaltées par des matériaux innovants, perméables et adaptés aux fortes chaleurs, ainsi que des zones de pleine terre ;
• renforcement de la végétalisation : arbres, murs et toits végétalisés, jardins et potagers pédagogiques ;
• création de zones ombragées, végétales ou artificielles ;
• installation de fontaines et jeux d’eau ;
• meilleure perméabilité des sols afin d’y favoriser l’infiltration de l’eau et non plus son évacuation sur le réseau des eaux pluviales et ainsi limiter les risques de débordement de la Seine ;
• amélioration de la biodiversité pour faciliter la nidification des oiseaux, chauve-souris etc….

L’initiative des cours Oasis est issue de la stratégie de résilience de la ville de Paris, adoptée en septembre 2017. Elle vise, à moyen-long terme, à mettre en œuvre un programme de rafraîchissement de l’ensemble des cours des 656 écoles et 115 collèges de la capitale, soit près de 75 hectares de surface asphaltée et imperméable qui participe au phénomène d’îlot de chaleur urbain.

Au sein de l’école Küss, le réaménagement de la cour a impliqué toute la communauté éducative : enseignants, parents, et bien entendu les élèves. Des ateliers avec des élèves ont été réalisés avec des professionnels de ce type de projet : le Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement de Paris (CAUE 75).

En novembre 2019, une classe de grande section a bénéficié de l’intervention de 2 architectes du CAUE sur 2 matinées pour participer à l’élaboration du futur projet de la cour OASIS de l’école polyvalente Küss. Après avoir défini ce qu’était un architecte, les élèves se sont intéressés au changement climatique en utilisant le support et la lecture de différents albums. Ce travail leur a permis de découvrir les 3 éléments essentiels d’une cour OASIS : ombre, eau et nature. Les élèves ont observé des photos de différentes cours OASIS en Europe et en France. Puis il y a eu une discussion et comparaison avec la cour actuelle. Par petits groupes les élèves ont choisi, à partir de photos, quels types d’aménagements ils souhaiteraient trouver dans la cour. Ils ont aussi abordé les notions de plan et de maquette. La deuxième partie de l’intervention a abouti à la réalisation de 2 maquettes, en utilisant des matériaux divers et variés, pour représenter les choix faits lors de la première séance.

Ce projet a été présenté aux représentants des parents d’élèves puis ajusté, par les services techniques de la Mairie, afin de tenir compte des contraintes réglementaires, comme par exemple l’espace de retournement nécessaire pour les véhicules des pompiers et l’installation d’un monte-handicap, entre la cour et le préau maternelle. Le rapport bénéfice / coût des aménagements prévu dans la cour a également été un élément déterminant du projet. La cour présente une superficie de 1480 m2, il fallait donc des aménagements qui puissent couvrir l’ensemble de la cour dans le respect de l’enveloppe budgétaire allouée.
La Section Locale d’Architecture (SLA) a conservé la plupart des idées des enfants. La cour a une belle surface ce qui a permis la création de divers espaces pour réaliser une grande variété d’activités, de cette façon la cour n’est plus monopolisée par les jeux de ballon. Cet aménagement de plusieurs îlots de petits jeux, est préférable à une grande structure de jeu classique qui attire tous les enfants au même endroit.
Les îlots de jeux proposent des aménagements tel que :

• Mur d’escalade à hauteur d’enfants de maternelle avec prises modulaires (seul aménagement non bio-sourcé) ;
• Piste de course, piste de vélos ou trottinettes, avec des passerelles pour des passages dessus et dessous ;
• Espace sportif de taille moyenne avec des cibles sur le mur pour des jeux de tir ;
• En début de cour (côté rue): un espace non-accessible aux enfants servant à la récupération des eaux de pluies de la cour (la cour étant en légère pente), de type “noue” (plantes semi-aquatique) ;
• Cabanes en jonc réparties dans la cour ;
• Filet sur lequel grimper (modèle jeu de toile d’araignée) avec de la végétation type sous-bois dessous ;
• Potager pleine terre ou en bacs surélevés pour cultiver sans se baisser ;
• Fontaine pour boire ;
• Circuit et jeux d’eau traversant la cour dans lequel circule l’eau en cas de pluie (issue d’un récupérateur), depuis le point culminant de la cour vers le point le plus bas (“noue” de récupération de l’eau de pluie) ;
• Buttes ;
• Amphithéâtre réalisé à partir de gabion (cages d’acier avec pierres à l’intérieur, habillé de platelage bois de type robinier (essence européenne) ;
• Chaussée enherbée, faite de granulat mélangé à des semi de plante ;
• Tables à sable ;
• Espace de dessin à la craie (ardoise sur un mur) isolé par un massif de plantes ;
• Balançoire sur laquelle les enfants peuvent monter à plusieurs ;
• Tape-cul ;
• Bancs et assises en bois, autour des arbres, dans les coins calmes et coin lecture;
• Végétalisation du grand mur (ancien mur d’escalade) avec des plantes grimpantes ;
• Serre, permettant aux enfants de créer des semis et des boutures pour une plantation au printemps ;
• Cabane à jardin ;
• Butte avec un trou de « hobbit », une cache où les enfants peuvent s’isoler ;
• « Parcours du combattant » pour permettre aux enfants de favoriser la mobilité ainsi que des structures en forme de champignons dans un sous-bois.

Pouvoir prendre des risques est une composante essentielle d’une cour de récréation optimale. Les adultes et les institutions ont la responsabilité de proposer et d’autoriser des activités où la prise de risque existe pour les enfants.

La prise de risques est essentielle pour la santé et le bien être

Si vous ne faîtes jamais le premier pas, vous n’apprendrez jamais à marcher. Les enfants ont besoin de prendre des risques pour développer leurs compétences cognitives, sociales, physiques et psychologiques. Les enfants, quelles que soient leurs aptitudes ont des besoins et des droits égaux en matière de prise de risque et des bénéfices qu’ils peuvent en tirer. Cette idée est soutenue par la Convention des Droits de l’Enfant des Nations Unies (article 31 – alinéa 1).

Apprendre par l’expérience
La prise de risque permet aux enfants de recevoir des leçons sur eux-mêmes et sur le monde qui les entoure. Ces leçons ne peuvent pas être enseignées mais seulement apprises par l’expérience. La prudence, la résilience, le courage, la connaissance de ses propres aptitudes et limites, et la confiance en soi qu’on en retire ne peuvent être appréhendés qu’au travers de prises d’initiatives.

Une prise de risque bénéfique
Se blesser peut être source d’une expérience positive. Les enfants apprennent de leurs erreurs et ont, par conséquent, besoin d’avoir des occasions d’échouer. Les recherches montrent qu’un règlement cherchant à diminuer le risque à outrance peut être source de dommage plutôt que d’intérêt.

Augmenter la « compétence de risque » chez les enfants est un défi énorme. Le fait de proposer un environnement surprotégé fait que les enfants ne savent plus gérer les risques. Plus tard, les jeunes adultes pourront se trouver dans des situations dangereuses. Il faut que leurs « compétences de risque » soit à niveau. Quand ils ne l’ont pas développé dans une cour de récréation, ils ne peuvent pas savoir si quelque chose est dangereux ou pas à l’extérieur.
Le plus grand défi est de garantir la sécurité mais également intégrer la nature et la valeur ludique. Il faut que les enfants s’amusent. Donc, c’est un jeu de tension entre risque géré, valeur ludique et sécurité. Éviter tout risque, c’est retirer toute valeur ludique. La plupart des accidents surviennent avec des enfants qui se laissent simplement chuter. On grimpe quelque part et puis on se laisse tomber, on lâche prise. C’est pourquoi, le sol amortissant est extrêmement important.

Il ne faut pas oublier que l’analyse du risque au profit de la valeur ludique (de la cour aussi sûre que possible à la cour aussi sûre que nécessaire) est menée par des professionnels rompus à ces exercices.

S’il est encore trop tôt pour un retour d’expérience global de la cour Oasis de notre école, les retours des habitants des logements mitoyens à la cour indiquent une forte baisse du nombre de décibels lors des récréations.

Dans les écoles qui bénéficient déjà de ces aménagements depuis plusieurs mois, les enseignants et des parents d’écoles indiquent « un vrai changement ! ». Ils ont le sentiment qu’il fait moins chaud que les années précédentes, les enfants sont plus sensibles au sujet de l’environnement et de nouveaux usages sont apparus dans la cour d’école.

Le rapport filles / garçons a changé depuis la mise en place de certaines installations, comme les murs d’escalade. Avant la cour était monopolisée par les jeux de balle, désormais l’occupation de l’espace est plus équilibrée.

Pour aller plus loin notamment sur les aspects environnementaux du projet et découvrir ce qui se fait dans le monde : https://www.paris.fr/pages/les-cours-oasis-7389.

Depuis 1956, les devoirs écrits sont interdits pour tous les élèves de l’école primaire. Cette année-là, le législateur décrète qu’« aucun devoir écrit, soit obligatoire, soit facultatif, ne sera demandé aux élèves hors de la classe » ; les devoirs à l’oral uniquement restant autorisés. Le texte prévoyait dans son principe élémentaire que : “Six heures de classe bien employées constituent un maximum au-delà duquel un supplément de travail soutenu ne peut qu’apporter une fatigue préjudiciable à la santé physique et à l’équilibre nerveux des enfants. Enfin, le travail écrit fait hors de la classe, hors de la présence du maître et dans des conditions matérielles et psychologiques souvent mauvaises, ne présente qu’un intérêt éducatif limité. En conséquence, aucun devoir écrit, soit obligatoire, soit facultatif, ne sera demandé aux élèves hors de la classe. Cette prescription a un caractère impératif et les inspecteurs départementaux de l’enseignement du premier degré sont invités à veiller à son application stricte. Libérés des devoirs du soir, les enfants de 7 à 11 ans pourront consacrer plus aisément le temps nécessaire à l’étude des leçons.»

Pour s’assurer que nous parlons tous de la même chose, il convient tout d’abord, de redonner la définition du mot « devoirs » sur laquelle repose la loi. Il s’agit d’un travail ou exercice d’écolier qui se fait par écrit et en dehors des cours (définition Larousse).

Ces devoirs, souvent dits « à la maison », ont fait l’objet de nombreuses études. De manière générale, les méfaits découverts sont de différents ordres et certains sont plus insidieux qu’on pourrait le croire : le facteur de sélection sociale (différence des aides apportées aux enfants selon le niveau d’instruction des parents et des conditions matérielles), la réalisation des devoirs diminue le temps de loisirs et le temps de repos des enfants. Le Haut conseil de l’évaluation de l’école a remarqué que le fait de donner des devoirs peut aussi être “guidé par des considérations d’image aux yeux des parents, voire des collègues”. Les enseignant.e.s se trouvent parfois face à la demande de devoirs écrits de la part de certains parents pour lesquels un.e bon.ne enseignant.e est un.e enseignant.e qui en donne (notamment en CM). S’ils y répondent favorablement, ces devoirs restent facultatifs et ne peuvent en aucun cas être notés.

Également, il peut y avoir une confusion entre devoirs à la maison et suivi des parents. Certains parents pourraient en effet être amenés à penser que les devoirs sont une manière de suivre la scolarité de leur enfant.  Sans cela, ils pourraient avoir une sensation d’éloignement avec la vie de leur enfant à l’école. Or, nous pouvons parfaitement envisager une sorte de journal de bord diffusé aux parents sur ce qui se passe à l’école (comme c’est déjà le cas dans certaines classes).

Enfin, pour lever toute confusion entre devoirs à la maison et révision des leçons : ce qu’interdit la loi ce sont les devoirs écrits hors de la classe et ce qu’elle autorise ce sont les relectures de texte (notamment en CP), les poésies, les leçons, les tables de multiplication à apprendre ou les travaux de recherche (par exemple pour un exposé…).

En conclusion, si les devoirs écrits à réaliser hors de la classe n’ont plus lieu d’exister, il s’agit surtout de faire en sorte que la vie des enfants après l’école ne devienne pas la continuité de leur journée. Gardons surtout à l’esprit qu’un bon équilibre général de l’enfant permettra un meilleur épanouissement qu’une réussite scolaire fruit d’une surcharge de travail. Souvenons-nous qu’Albert Einstein disait de lui-même qu’il était « incapable de suivre les cours, de prendre des notes, et de les travailler de façon scolaire ».

Si votre enfant reste à école pour manger à la cantine le midi, vous lui avez certainement posé cette question occasionnellement ou peut-être plus souvent que ça ! Cela veut dire aussi que pour vous les mots « Caisse des écoles » ne sont pas inconnus. La Caisse des écoles du 13^ème (CDE13) c’est en effet l’organisme qui s’occupe –entre autres choses-, du déjeuner du midi à l’école Küss. Ceci c’est la version courte. Mais connaissez-vous vraiment tout ce qui se cache derrière ce dispositif ? Nous vous raconterons dans quelques lignes un peu plus sur ce qui se cache derrière ces mots, des choses que l’on ne voit pas forcément, mais qui font en sorte que ça marche.

Pour commencer il faut savoir que la CDE13 est un Etablissement Public Autonome, à but non lucratif. Pour son fonctionnement il utilise les recettes des familles (qui représentent moins de 50% de leur budget) et les subventions de la Ville de Paris majoritairement. Le Président de la CDE13 est le Maire de l’arrondissement, M. Jérôme Coumet. De plus, bien que la CDE13 soit autonome sur les menus proposés, la grille tarifaire qui s’applique aux familles en est complètement indépendante et elle est la même pour l’ensemble des arrondissements de Paris.

Maintenant, pour nous rendre compte de l’ampleur de sa structure, voici quelques chiffres : la Caisse des Ecoles du 13^e est une équipe humaine de 315 personnes, entre magasiniers, chauffeurs, cuisiniers, cantiniers mais aussi l’équipe administrative qui se trouve à la Mairie du 13^ème et qui se compose de 15 personnes qui s’occupent du secrétariat, de la gestion des ressources humaines, des comptes, des achats, de l’hygiène et bien sûr, de l’aspect nutritionnel assuré par une diététicienne. Tout ce petit monde, venu de partout en IDF, s’organise pour servir quotidiennement plus de 11 500 repas par jour dans les 72 établissements sous sa responsabilité ! Et oui, car à part l’école Küss il y a 71 autres établissements dans son périmètre d’action : en plus des autres écoles publiques du 13^e, on compte 3 jardins d’enfants, un collège, un lycée professionnel et une école supérieure. Il y a 48 points de distribution sur 65 écoles et 16 cuisines (et l’une d’elles est à Küss !).

Concernant les menus, ils sont essentiellement les mêmes dans tous les établissements couverts par la CDE13, mais ils sont adaptés aux besoins nutritionnels selon les âges, les quantités ne sont donc pas forcément les mêmes pour les petits de la maternelle que pour les lycéens ; à partir du collège par exemple, un féculant est ajouté au menu, car les jeunes en ont plus besoin à cet âge-là. Et si vous trouvez que ce n’est pas toujours simple de décider quoi préparer chaque soir chez-vous, sachez qu’à la CDE13 les menus sont planifiés à l’avance y compris pour les menus thématiques. Ces derniers sont proposés au sein de la « commission des menus » à laquelle participent – entre autres -, certains délégués de classe et la diététicienne (évidemment !), la commission propose des idées de thèmes (semaine italienne, menu Nouvel An chinois…) et le planning est communiqué au REV à l’avance. Les familles peuvent également consulter les menus hebdomadaires directement sur le site de la CDE13.

Un autre point important, depuis quelques années, la CDE13 s’est engagé dans une démarche plus respectueuse de l’environnement, en privilégiant les produits bio et de proximité, le tout, accompagné d’une politique anti gaspillage. Pour les matières premières elle fait par exemple appel au bio en circuit court (avec moins d’intermédiaires), grâce à la coopérative bio de l’IDF qui regroupe les producteurs de proximité qui fournissent la CDE13 en fruits, céréales, légumes et laitages.

Par ailleurs, pour la préparation et l’acheminement des aliments, la CDE13 fonctionne « en liaison chaude », cela signifie que tout ce qui est servi à midi a été préparé tôt le matin, entre 7h et 11h dans les différentes cuisines de l’arrondissement (vous souvenez-vous combien de cuisines il y a ?). En d’autres mots, ce qui est servi à Küss a été préparé à Küss le matin même ! et oui ! avec des ingrédients frais, les repas sont cuisinés sur place et surtout, à la CDE13 très peu de surgelé ! Les œufs aussi sont frais, ils sont juste reconditionnés dans des bidons (étonnant, mais rassurez-vous, ce sont les mêmes œufs mais sans leur coquille). Dans notre école, 3 cuisiniers -dont un arrivé en renfort depuis le rapatriement de la maternelle- et 5 cantinières s’assurent que tout marche comme sur des roulettes (vous pouvez suggérer à vos enfants de leur demander leur prénom, car souvent ils ne les connaissent pas alors qu’ils les voient tous les jours).

Pour finir, et même si cela peut détonner avec les lignes précédentes, sachez qu’il n’y a pas un jour où les équipes de la CDE13 ne doivent pas faire face à un imprévu : un retard de livraison, un produit indisponible, un four en panne… mais que font-ils dans ce cas ? Et bien, ils doivent agir et très vite, soit en remplaçant l’ingrédient manquant, soit en préparant plus de plats dans une autre cuisine du 13^ème, en déplaçant un agent d’un établissement à un autre, etc… alors la prochaine fois que votre enfant vous dira que la sauce était trop salée, « dites-vous que peut-être le second en cuisine est amoureux ! »*

(*Mes sincères remerciements à M. Volle-Frontera, Responsable du Service Alimentation-Qualité de la CDE13, pour sa disponibilité et son aide pour répondre à mes nombreuses questions afin de vous proposer cet article, et merci aussi pour cette petite citation que je me suis permis de reprendre. Si vous souhaitez en savoir plus sur la CDE13, je ne peux que vous conseiller de visiter son site internet, riche en informations et très complet https://caisedesecolesparis13.fr)

L’école polyvalente bénéficie depuis peu d’un ENT sur le site Paris Classe Numérique. Nous en avions fait la demande au début de cette année scolaire et en avons reçu les codes d’accès courant janvier.

• L’ENT a pour but de favoriser la communication entre l’école et les familles.
• C’est un outil sécurisé, hébergé par Paris Classe Numérique et l’accès en est limité aux utilisateurs dotés d’un mot de passe.
• Chaque membre de l’équipe pédagogique dispose d’un accès à partir duquel il peut échanger avec son « groupe classe ».

Il est également possible de l’utiliser pour communiquer avec l’ensemble des parents d’élèves de l’école.

Nous sommes actuellement en train de découvrir cet outil et d’envisager les possibilités qu’il offre à chacun.

Le déploiement de l’ENT de l’école polyvalente sera progressif, l’objectif étant de le rendre pleinement opérationnel pour la rentrée prochaine. Pour cette fin d’année, les étapes de son déploiement seront les suivantes :

• Diffusion auprès des familles des identifiants de connexion par mail et/ou support papier d’ici les vacances de printemps. Chaque parent disposera d’un accès personnel.
• Selon les classes et les idées des enseignants, création de blogs de classe pour partager différents supports avec les familles : photographies, contenus multimédias… Cela se base sur le volontariat des enseignants, chacun y participant de la façon qu’il le souhaite.

Nous discutons également pour y inclure un espace dédié aux temps périscolaires.

L’idée est de construire cet outil progressivement en laissant à chacun le temps de se l’approprier.

Nous espérons qu’il rencontrera l’adhésion des familles, permettant ainsi une communication et des échanges autour de la vie de l’école polyvalente et valorisant les travaux des élèves.

Le conseil d’école Polyvalente s’est déroulé en visio, le jeudi 4 février. Le compte-rendu (également appelé Procès Verbal) est transmis aux parents par le directeur de l’école (affichage dans la vitrine à l’entrée de l’école). Deux éléments sont à retenir :

• L’Espace Numérique de Travail Paris Classe Numérique (ENT PCN) se déploie progressivement sous le pilotage de Mme Rousseau (maîtresse de CP). Elle a créé des comptes pour tous les enseignants et va proposer aux Responsables Educative Ville d’avoir également un compte. Les parents élus insisteront auprès des REVs et des enseignants afin qu’ils s’emparent très rapidement de cet outil de communication (très facilitant en temps de protocole sanitaire). Les parents élus demandent également la création d’un blog dédié.
• La structure pédagogique envisagée pour la rentrée 2021 conduirait à la perte d’un CP pour assurer le dédoublement des classes de Grande Section. L’équipe pédagogique ne souhaite pas se mobiliser pour l’heure, argumentant sur l’incertitude des effectifs. En complément de la déclaration liminaire lue en CE (et annexée au PV), nous avons adressé un courrier à l’Inspectrice de l’Education Nationale et aux membres du CDEN pour attirer l’attention sur la situation de l’école.

Le conseil d’école Elémentaire s’est déroulé en vision le lundi 8 mars. Le compte-rendu sera prochainement disponible via l’ENT.

Nous tous parents d’élèves sommes membres de la communauté éducative. Nous pouvons si nous le souhaitons être éligibles aux instances représentatives de l’école.

Ainsi, en tant que représentant des parents d’élèves, nous jouons le rôle de relai et de médiateur entre les parents, les élèves et l’école, nous avons la possibilité de donner notre avis et suggestions notamment en participant aux conseils d’écoles, et par l’association FCPE, nous travaillons pour le respect des intérêts moraux et matériels des parents et des élèves.

Vos parents élus (conseil local KUSS) ont choisi de s’engager dans l’école KUSS où se discutent et se décident bon nombre des petites et grandes choses qui font que l’école est un lieu d’apprentissage et de réussite pour nos enfants et aussi un lieu de vie accueillant tous les enfants, permettant ainsi d’apprendre dans le respect de chacun.

Nous avons la possibilité d’organiser des réunions d’informations pour vous parents et élèves (exemple du prochain café des parents le 22/01 sur l’entrée en 6ème), de proposer des services à l’attention des parents et des élèves, en collaboration toujours recherchée avec les personnels scolaires et périscolaires de l’école KUSS.

Mais pour que nous existions et réalisions nos actions pour le bien-être de la communauté : nos enfants, vous parents, et l’ensemble des personnels de l’école KUSS (scolaire et périscolaire), en tant que bénévoles, nous avons besoin de vous. En effet, vous pouvez contribuer en tant que parents :

• En adhérant à la FCPE, ce qui vous permettrait entre autre de devenir représentant de parents d’élèves
• En vous engageant dans le conseil des représentants des parents d’élèves en postulant à un poste du bureau du conseil
• En soutenant financièrement les actions de vos représentants élus via des dons, de manière volontaire et libre, et ce tout au long de l’année.

Besoin d’exemples concrets de nos actions nécessitant des fonds ? Bien normal et au travers de ces newsletters régulières nous portons à votre connaissance nos engagements, nos actions et nos volontés à faire avancer le bien-être de la vie à l’école KUSS.
Nos principales actions ces dernières années ont été :

• De vous permettre d’élire des représentants de parents d’élèves (financement des affiches d’informations à votre intention dans les vitrines de l’école…) ;
• De vous proposer l’intervention de professionnels dans nos réunions d’informations appelés « café des parents » avec la participation pour exemple d’un professionnel venus vous présenter les effets des écrans pour les enfants (financement de l’intervenant et des affiches d’informations dans les vitrines de l’école) ;
• De vous accueillir pendant les fêtes d’école avec un budget pour les petits et les grands (fête d’école 2018) ;
• D’apporter un soutien financier aux besoins de l’école pour l’intérêt de nos enfants : en fournitures, en jeux, financés par l’association quand il l’a été possible financièrement).

Nos projets en cours de promotion de l’école KUSS auprès des crèches et jardins d’enfants du quartier pour poursuivre l’accueil de nouveaux enfants en nombre suffisants pour maintenir nos dispositifs avantageux en place (dédoublement des classes, dispositifs d’aides au soutien scolaires), et notre envie de vous proposer des goodies à l’effigie de l’école pour souvenir lors de l’inauguration de l’école maternelle qui aura lieu en présence du Maire du 13ème sur son initiative, nous poussent à vous proposer cet article sur l’intérêt de nous soutenir et de vous rappeler les modalités pour cela.
Vous l’aurez compris, vous êtes acteurs de la vie de l’école KUSS, nous avons besoin de vous pour vous représenter et faire de belles choses pour nos enfants, nous parents et l’école KUSS.
En cliquant sur le lien ci-dessous du site Helloasso, vous pouvez donc soutenir nos actions sans être vous-même représentant de parents d’élèves, et ce à tout moment de l’année :
https://www.helloasso.com/associations/conseil-local-kuss/adhesions/adhesion-fcpe-conseil-local-principal-2020-2021

Epargnée jusque-là, l’école maternelle va être profondément modifiée par le Ministre de l’Education nationale. Arguant de la scolarisation obligatoire dès 3 ans, le Conseil supérieur des programmes (CSP) définit un recadrage important du programme de maternelle.

La nouvelle école maternelle sera celle des fondamentaux, des évaluations nationales (de la PS à la GS), des listes de vocabulaire et surtout de la préparation de l’évaluation de CP.

Voici, pour terminer, les dates des deux prochains groupes d’échange entre parents, à Maison 13 Solidaire :

Rencontre – échanges entre parents : L’adolescence, besoin d’échanger sur les difficultés ? Prendre du recul ? Question d’éducation à l’adolecsence, mieux comprendre les conduites à risques et réfléchir à son positionnement de parents.

Vendredi 22 janvier, de 16h45 à 18h45, avec Déborah HERZ, Consultante en parentalité Praticienne en articulation Ego et Conscience

Groupe d’échanges entre parents : Argent de poche, comment, combien et pourquoi ?
animé par Déborah HERZ, Consultante en parentalité, Praticienne en articulation Ego et Conscience
Vendredi 5 février, de 16h45 à 18h45

Lieu : Maison 13 Solidaire Centre socioculturel
13, rue Annie Girardot 75013 PARIS
Renseignements et inscriptions :
Par téléphone au 01 71 19 43 29
Par mail : accueil@maison13solidaire.fr

1. Limiter la circulation aux seuls riverains, livraisons et services de secours en interdisant le transit motorisé (à l’identique de la rue Providence) afin de réduire au maximum la circulation. Le trafic routier pouvant emprunter la rue Brillat-Savarin.
2. Aménager les abords de l’école en ajoutant de la couleur sur la chaussée, rendre plus visible le passage piétons avec un effet trompe-l’œil, peindre les rambardes devant l’école.
3. Egalement agrandir le trottoir jusqu’au portail de la cour des maternelles avec un système de terrasse comme cela a pu être fait très rapidement devant les restaurants pendant la crise Covid.

Pour finir de rendre cette rue agréable aux enfants et aux familles, une fresque pourrait être commandée à un.e artiste qui agrémenterait ce grand mur, actuellement bien vide.

 Vous pouvez consulter le projet détaillé ici : https://idee.paris.fr/projects/rue-aux-ecoles-13e-arrondissement/collect/faites-nous-part-de-vos-idees-et-vos-envies-pour-votre-rue/proposals/pietonisation-rue-kuss
Vous pouvez voter jusqu’au 31 décembre 2020 !

Pour voter:

1. Allez sur la page https://idee.paris.fr/project/rue-aux-ecoles-13e-arrondissement/collect/faites-nous-part-de-vos-idees-et-vos-envies-pour-votre-rue
2. Chercher “La Rue aux Ecoles : piétonisation devant l’école Küss (projet FCPE)” dans la liste des propositions
3. Cliquer sur “Voter pour”.

Ces mots vous parlent forcément ! Entre 2 et 3 fois dans l’année, votre enfant revient de l’école avec une petite enveloppe « pour la coopérative de l’école», et vous vous demandez surement « à quoi à ça sert ? » et même « mais c’est quoi la coopérative scolaire ?! ». Alors voici quelques lignes qui peut-être vous aideront à mieux comprendre l’ampleur de ces deux petits mots : coopérative scolaire…

Et nous voilà à la fin de la Première Guerre Mondiale, et oui ! Ce qu’elle n’est pas toute jeune la Coopérative Scolaire. Sa création remonte à la fin des années 1920, et sa définition, encore en vigueur aujourd’hui – et qui date du Congrès de Tours en 1948 -, la voici : « les coopératives scolaires sont des sociétés d’élèves gérées par eux avec le concours des maîtres, en vue d’activités communes. »

Et savez-vous qui l’a créée ? Et bien, nous devons les coopératives scolaires à Monsieur Barthélemy Profit, brillant élève, puis enseignant à son tour, ensuite professeur dans les Ecoles normales de Vennes et plus tard inspecteur de l’enseignement primaire. Un grand connaisseur de la vie de l’école ! D’après lui, grâce à la coopérative, les enfants s’exercent à la pratique de la liberté et de la responsabilité.

Les coopératives scolaires cherchent donc à responsabiliser les élèves et à les mobiliser, à l’aide des adultes, dans la réalisation des projets communs, dans le but d’améliorer les conditions de vie de l’école. Elles ont une dimension éducative et pédagogique, et oui messieurs-dames !

Tout ça c’est très intéressant me direz-vous, mais finalement à quoi sert l’argent donné ? Sachez que la coopérative scolaire investit l’argent qu’elle reçoit dans des projets pédagogiques, comme les sorties, l’achat des jeux ou des livres pour la bibliothèque et une grande multitude d’autres projets au sein de l’école. Une partie des fonds doit être consacrée aux frais de fonctionnement (courrier par exemple) et aux assurances (pour les sorties). Il y a aussi d’autres sources de financement qui peuvent intervenir : subventions des collectivités, ventes lors des fêtes de l’école, ou la vente des photographies scolaires, mais également… une petite idée ? Et oui, la participation facultative des familles ! Nous pouvons contribuer aussi !

Pour terminer, les versements à la coopérative scolaire sont volontaires et libres, vous n’êtes en aucun cas obligé de faire un don, mais si vous le souhaitez, votre participation contribuera à la vie de l’école de votre enfant ! Par ailleurs vous avez également le droit de demander à consulter les comptes de la coopérative de l’école.

On retiendra donc que « La Coopérative scolaire est une association d’élèves au service d’une éducation citoyenne, responsable et solidaire ».

Comme chaque année au mois de novembre, la journée nationale contre le harcèlement scolaire a eu lieu. A cette occasion la FCPE, la MAE et Tralalere vous proposent une série de 5 vidéos “Parents, parlons-en !”, car la meilleure des préventions est avant tout l’information.

Vous pouvez consulter ces vidéos sur la chaîne Youtube « Parents, parlons-en ! ».
Comment sensibiliser mon enfant au harcèlement? Comment savoir si mon enfant est confronté au harcèlement ? Comment en parler avec mon enfant ? Comment aider mon enfant ? Comment agir contre le cyber-harcèlement ?

En moyenne chaque année, c’est 10% des enfants qui sont confrontés au harcèlement, avec un plus grand risque en fin de primaire et au collège. Alors n’hésitez pas à en parler avec votre enfant qu’il soit harcelé, harceleur ou témoin, car dans tous les cas, il a besoin d’aide.

Vous trouverez d’autres informations sur le site du ministère de l’Education Nationale : “Non au harcèlement“.

Il existe un N° VERT (gratuit) « NON AU HARCÈLEMENT » : 3020
Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 20h et le samedi de 9h à 18h (sauf les jours fériés)

Enfin, vous pourrez trouver de l’aide concernant le cyber-harcèlement sur netecoute.fr ou en appelant le numéro vert 0800 200 000 (appel gratuit).

Les travaux de rénovation de l’école Küss ont mis, de mémoire de parents d’élèves, plus de 10 ans à aboutir. Ces travaux, dans une école inscrite à l’inventaire des monuments historiques et qui accueille plus de 500 élèves, représentaient un vrai défi.

Dès 2010, la question de la mise en conformité des locaux devenait pressante. L’équipe éducative et les parents d’élèves faisaient remonter sans relâche aux services de la Mairie les divers dysfonctionnements techniques (électricité, étanchéité…), la vétusté des sanitaires et la lente dégradation de ce bâtiment historique devenu au fil du temps difficile « à vivre ».
En 2012, un premier chantier a permis de rénover l’ensemble de l’étanchéité, la fresque murale, ouvrage remarquable des années 30, les sanitaires et de réaliser la mise en sécurité de la façade. Ces travaux dits préparatoires s’élevaient à 2 millions d’euros. Ils ont permis d’engager les travaux plus importants de restructuration, dont le budget prévisionnel s’élevait à 2,5 millions d’euros.
Les premières réunions de programmation ont eu lieu début 2017 pour un démarrage des travaux en septembre 2017.
En plus de la mise en conformité des locaux, les travaux visaient à améliorer l’accessibilité et le confort de l’école. Dans le programme figuraient notamment :

• la mise en accessibilité de 80 % de l’école,
• la rénovation intégrale de l’électricité,
• la rénovation du chauffage et de la ventilation,
• l’amélioration de l’acoustique,
• la mise en valeur des salles et préaux.

• Comprendre les mots lus par l’enseignant.
• Comprendre les phrases lues par l’enseignant.

• Comprendre un texte lu seul.
• Écrire des mots.
• Lire à haute voix un texte.

• Écrire des syllabes simples et complexes.
• Comprendre des phrases lues seul.
• Lire à haute voix des mots.

Depuis plusieurs années la qualité de l’air est une préoccupation majeure. Or, les enfants, constituent une population très vulnérable à la pollution de l’air : ils sont plus proches des pots d’échappement, ils respirent plus vite et inhalent donc plus de pollution, alors qu’ils sont en pleine croissance. Rapportée à leur poids, leur dose d’exposition aux polluants de l’air est plus importante que chez les adultes.
L’exposition à une pollution chronique peut notamment entraîner des maladies respiratoires, des troubles de la mémoire et de l’attention. En France, 3 enfants sur 4 respirent un air pollué. Le nombre d’enfants asthmatiques a ainsi doublé en deux décennies, en grande partie à cause de la pollution.

De plus, la situation sanitaire actuelle ainsi que le respect des gestes et des distances barrières nécessite d’agrandir l’espace devant les écoles.

Enfin, la circulation motorisée qui passe par la rue Küss aux heures d’entrée et sortie des écoles met les enfants en dangers, notamment lorsqu’ils traversent devant l’école : le passage piéton n’est pas sécurisé par un agent municipal, à la différence de celui qui permet de traverser la rue Brillat-Savarin et aucun dispositif physique n’est prévu pour inciter les conducteurs à ralentir. Cette situation est particulièrement accidentogène lorsque des enfants sortent de l’école et voient leurs parents qui les attendent sur le trottoir d’en face (faute de place), ce qui les incitent à traverser sans précautions particulières. Enfin, ajoutons qu’il n’y a aucun problème pour détourner le trafic motorisé de cette rue, alors que le flux des véhicules peut facilement passer par la rue Brillat-Savarin et celle des Peupliers

Pour obtenir la mise en œuvre de ce projet, vous pouvez voter via le lien : https://idee.paris.fr/projects/rue-aux-ecoles-13e-arrondissement/collect/faites-nous-part-de-vos-idees-et-vos-envies-pour-votre-rue/proposals/pietonisation-rue-kuss
Nos enfants comptent sur nous !

Début septembre, s’est déroulé un nouveau comité travaux. Cette instance nous a permis de rencontrer Monsieur Emmanuel COBLENCE, conseiller de Paris délégué à l’éducation, aux nouveaux apprentissages et aux relations avec la Caisse des écoles, successeur de Madame OLIVIER. Au cours de cette instance qui se réunit 3 fois par an depuis le lancement des travaux en septembre 2017, nous avons fait un point sur différentes problématiques.

La première séance des conseils d’école polyvalente et élémentaire se tiendra d’ici le 5 novembre, aussi, si vous avez des suggestions, n’hésitez pas à nous les faire parvenir afin que vos idées puissent être relayées lors de ces temps d’échange.
Il s’agit d’un moment particulier de la vie scolaire. Il permet, 3 fois par an, aux représentants de parents d’élève de rencontrer l’équipe pédagogique, en présence d’un représentant de la Mairie, pour échanger sur différents aspects de la vie scolaire.

Le conseil d’école peut donner son avis ou formuler des suggestions sur tous les sujets liés au fonctionnement de l’école, notamment :

• les actions pédagogiques et éducatives qui sont entreprises pour réaliser les objectifs nationaux du service public d’enseignement ;
• l’utilisation des moyens alloués à l’école ;
• les conditions de bonne intégration d’enfants handicapés ;
• les activités périscolaires ;
• la restauration scolaire ;
• l’hygiène scolaire ;
• la protection et la sécurité des enfants dans le cadre scolaire et périscolaire notamment contre toutes les formes de violence et de discrimination, en particulier de harcèlement ;
• le respect et la mise en application des valeurs et des principes de la République.

Des réunions avec les Responsables Educatif Ville (Mme Bouallaoui pour la polyvalente et Mme Amésée et son adjoint M Tassin pour l’élémentaire) ont eu lieu avec les représentants de parents d’élèves. Le constat des difficultés identifiées en ce début d’année est partagé et reconnu. Des améliorations devraient être mises en place très rapidement. Nous resterons cependant vigilants sur ce sujet.
Rappel : En cas de changement exceptionnel des horaires de vos enfants (ne reste pas au goûter et l’étude, ne rentre pas seul etc.), veuillez contacter la REV par téléphone / sms.

Les coordonnées de Mme Bouallaoui ou Mme Amésée sont affichées à l’entrée de l’école).