Blocus des lycées : la FCPE alerte les familles et interpelle les pouvoirs publics
La FCPE Paris a publié le 5 décembre 2018 un communiqué de presse pour mettre en garde contre les appels anonymes au blocus des lycées.
La FCPE Paris a eu connaissance d’appels à des rassemblements et des blocus de lycées parisiens pour la journée du jeudi 6 décembre. Ces appels circulent sur les réseaux sociaux et les systèmes de messageries électronique sans qu’il soit fait mention des personnes ou organisations qui en sont à l’initiative ni de mots d’ordre ou de revendications clairement exprimés. On peut légitimement s’interroger sur leur motivation.
La FCPE Paris rappelle que lors de précédentes opérations de blocus de lycées parisiens des débordements et des faits de violence ont pu être constatés. Elle condamne résolument les violences à l’encontre des lycéens, d’où qu’elles viennent, y compris des forces de l’ordre qui sont là avant tout pour les protéger.
La FCPE Paris rappelle aux lycéens qu’il est important de porter leurs revendications et défendre leurs droits dans le respect des règles démocratiques et des personnes. Les lycéens doivent organiser leurs actions pour qu’elles ne soient pas l’occasion que des violences puissent être faites à l’encontre des jeunes ou des adultes.
La FCPE Paris appelle les lycéens à privilégier d’autres modes d’actions que les blocages qui créent des situations susceptibles d’être violentes et dangereuses.
La FCPE Paris propose aux parents qui adhérent à ses valeurs d’être aux côtés des lycéens en cas de blocus pour prévenir les débordements, les soutenir, les conseiller dans une démarche construite démocratiquement.
La FCPE Paris rappelle que la démocratie s’apprend aussi au sein des établissements scolaires qui doivent faire respecter les droits d’expression et de réunion des lycéens notamment en permettant la tenue des assemblées générales et en encourageant les conseils de vie lycéenne. La confrontation démocratique des points de vue peut aussi être garantie à l’intérieur des établissements scolaires, en banalisant une demi-journée de cours, afin d’éviter que des «blocages» aux portes des établissements ne dégénèrent en tensions.